![Les véhicules électriques comme les Segways sont de plus en plus populaires et la législation suisse n'est plus adaptée. [AP Photo/Arturo Rodriguez]](https://img.rts.ch/articles/2014/image/db4uou-27843981.image?w=1280&h=720 "Les véhicules électriques comme les Segways sont de plus en plus populaires et la législation suisse n'est plus adaptée. [AP Photo/Arturo Rodriguez]")
Piétons et cyclistes s'opposent aux véhicules électriques sur les trottoirs
Les défenseurs des piétons s'opposent à l'assimilation de certains véhicules électriques à des cyclomoteurs légers, à l'issue vendredi de la consultation sur l'adaptation en ce sens de six ordonnances.
L'Office fédéral des routes souhaite assimiler certains véhicules électriques comme les trottinettes, vélos-taxis et autres Segways aux cyclomoteurs légers. Ces engins pourraient ainsi circuler partout où les vélos sont autorisés, notamment dans certaines zones piétonnes.
L'association Mobilité piétonne craint qu'avec cette adaptation de six ordonnances, en consultation jusqu'à vendredi, la situation des piétons se dégrade sur les trottoirs. L'admission d'engins motorisés aggraverait encore la situation, selon elle.
Condition sévères en Suisse
L'association Pro Velo craint également que les problèmes créés par la présence de ces nouveaux véhicules ne soient plus maîtrisables. Pour l'Association transports et environnement (ATE), ces engins devraient être classés dans une nouvelle catégorie.
Au contraire, la modification prévue obtient l'aval de la Fédération suisse du tourisme, qui estime que la Suisse figure parmi les pays aux conditions d'admission les plus sévères.
ats/fisf
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Des règles plus adaptées
Avec la popularité croissante des véhicules électriques, les règles de la circulation et du permis de conduire ne sont plus adaptées, estime l'Office fédéral des routes.
De par leur vitesse et leur usage, ces véhicules ressemblent à des cyclomoteurs, mais leur puissance et leur poids relativement élevés les en distinguent.
L'Ofrou avait déjà donné des instructions pour faciliter leur circulation, mais le Parlement lui a demandé de légiférer.