La réforme de la politique agricole prendra du temps. Mais les conditions pour la consolider sont bonnes, estime l'Office fédéral de l'agriculture (OFAG). La situation va être observée de manière continue ces prochaines années afin d'asseoir le nouveau système et de corriger le tir si nécessaire.
Consolider la réforme
Depuis janvier, les paysans vivent sous le régime de la nouvelle politique agricole. Les fondements sont solides. Le hasard veut que la situation économique soit bonne, a indiqué le directeur de l'OFAG Bernard Lehmann lundi, en présentant le rapport agricole annuel devant la presse.
Mis à part les pommes de terre, le chiffre d'affaires a augmenté pour toutes les productions. Et le revenu de la branche devrait encore croître pour atteindre 3,3 milliards de francs cette année, contre 2,9 milliards en 2013 et 2,7 milliards en 2012.
Pour l'office, l'heure est au dialogue afin de consolider la réforme. L'OFAG promet aussi des simplifications administratives.
ats/ebz
Engouement pour les paiements directs
La préservation des ressources est l'un des buts de la réforme avec une approche plus entrepreneuriale de l'agriculture et une meilleure adaptation au marché. Les nouveaux programmes de paiements directs, par exemple pour la biodiversité ou la qualité du paysage, ont connu cette année un engouement dépassant les attentes.
Il faudra donc rogner dans les contributions destinées à amortir le choc du passage au nouveau système pour maintenir un total de 2,8 milliards.