Les prises de sang devraient se faire rares dès juillet 2016 pour tester l'alcoolémie des chauffards. Souffler dans l'éthylomètre devrait suffire pour incriminer celui qui a trop bu avant de prendre le volant.
Le taux d'alcool dans l'air expiré fera foi, plutôt que le taux d'alcool dans le sang qui prévalait jusqu'alors. L'état d’ébriété débutera à 0,25 milligramme par litre d’air (0,5 pour mille), selon les révisions d'ordonnances mises en consultation lundi jusqu'au 17 février.
Mesures plus précises
Il est déjà possible de faire souffler un chauffard dans le ballon. Mais il faut que le résultat corresponde à une alcoolémie inférieure à 0,80 pour mille et que la personne contrôlée le paraphe. Dans tous les autres cas, une prise de sang est nécessaire.
De nouveaux instruments plus performants permettent désormais de déterminer l’alcoolémie de manière probante. Le Parlement a donc décidé en 2012, dans le cadre du programme Via sicura, de faire de la prise de sang une exception.
ats/ebz
Cas précis pour la prise de sang
La prise de sang ne sera nécessaire qu’en cas de suspicion de consommation de stupéfiants ou si la personne contrôlée la réclame. Ou dans d'autres cas particuliers. On ne tendra ainsi pas le ballon à une personne malade des voies respiratoires.
Une prise de sang est aussi prescrite si le chauffard a fui et n'a été arrêté que plus tard à son domicile. Elle permettra de calculer rétrospectivement l'alcoolémie au moment de l'accident.