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Claude Hêche et Stéphane Rossini prennent la présidence des Chambres

Heche rossini [GAETAN BALLY/KEYSTONE]
Claude Hêche et Stéphane Rossini - [GAETAN BALLY/KEYSTONE]
Deux socialistes romands, le Jurassien Claude Hêche et le Valaisan Stéphane Rossini, ont accédé lundi aux présidences du Conseil des Etats et du Conseil national.

Claude Hêche

Le socialiste jurassien Claude Hêche a été choisi lundi pour présider le Conseil des Etats par 44 voix sur 45 bulletins valables. C'est la première fois qu'un représentant du canton du Jura préside une des Chambres fédérales.

"L'important pour moi est de faire avancer le dossier dans le bon sens et de ne pas rester braqué sur des principes", explique Claude Hêche, qui succède à Hannes Germann (UDC/SH). Durant son année de présidence, il entend accorder, après le vote du 9 février, une priorité aux contacts avec des représentants des pays voisins.

Claude Hêche a fait son entrée au Conseil des Etats en 2007, avant d'être réélu en 2011. A bientôt 62 ans, le dessinateur en génie civil et spécialiste des transports offre au PS sa septième présidence du Conseil des Etats. Le dernier membre du parti à diriger les débats de la Chambre des cantons était le Fribourgeois Alain Berset, en 2009.

Stéphane Rossini

Le socialiste valaisan Stéphane Rossini a été élu lundi pour un an au perchoir du Conseil national par 170 voix sur 175 bulletins valables. Il succède à 51 ans au démocrate-chrétien lucernois Ruedi Lustenberger.

Cette accession constitue un point d'orgue dans la carrière politique du Valaisan à Berne, qu'il achèvera en 2015 après 16 années.

Libre de toute contrainte électorale, Stéphane Rossini compte profiter pleinement de son année présidentielle. "Je ne serai pas un président transparent", promet-il. Dans son discours inaugural, il a lancé un plaidoyer pour l'enseignement des langues nationales, que "nous devons utiliser comme des ponts".

Sous la Coupole, Stéphane Rossini est considéré comme un politicien "compétent, sérieux et fin connaisseur des assurances sociales". L'enseignant pourrait rebondir à l'exécutif de son canton en 2017.

ats/pym  

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