Les achats devraient continuer à pouvoir être réglés en Suisse à coup de mallettes de billets. Hostile à l'interdiction des transactions en espèces au-delà de 100'000 francs, le National a refusé de justesse de renforcer à la place les obligations de diligence des négociants.
Il a rejeté un compromis proposé par le Conseil fédéral. Les paiements en liquide devaient rester autorisés sans plafond, mais les négociants recevant de plus de 100'000 francs auraient eu de nouvelles obligations de diligence, notamment d'identifier le cocontractant et l’ayant droit économique.
La droite gagnante
PLR et UDC ont mené avec le succès la fronde contre ces règles. "La Suisse est à côté de la plaque", a critiqué Yves Nidegger (UDC/GE).
Le sort des paiements en cash est l'un des points controversés de la réforme contre le blanchiment proposée par le Conseil fédéral pour répondre aux recommandations du Groupe d'action financière et éviter que la Suisse n'atterrisse sur une liste noire de l'OCDE.
ats/fisf