Les Pink Panthers ont refait parler d'elles cette semaine avec la comparution d'une membre présumée de ce gang et de son complice devant les juges du Tribunal criminel de Lausanne, à Renens (lire: Deux membres présumés des Pink Panthers devant la justice vaudoise ).
Actifs depuis plus de dix ans en Suisse, la bande organisée serait toujours aussi intéressée par les bijouteries helvétiques: "La Suisse reste une cible privilégiée des Pink Panthers", a indiqué l'inspecteur de la police judiciaire fédérale Jan Glassey, sur les ondes de la RTS jeudi.
Le spécialiste a toutefois noté une baisse du nombre d'affaires ces dernières années: "La nouvelle génération s'est globalisée au niveau européen (...) Quasiment tous les pays en Europe sont désormais touchés, ce qui fait qu'il y a moins d'attaques en Suisse."
Nouvelles tendances
Au total, 14 braquages sur le mode opératoire des Pink Panthers ont été recensés en Suisse cette année, dont trois ont été imputés au gang. Les autres infractions ont en effet été commises par des groupes indépendants tels que des ressortissants lithuaniens, roumains ou français, a encore expliqué l'agent de la Fedpol.
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"Un gang plus violent"
Tandis que les Pink Panthers étaient connus dans les années 2000 pour leurs braquages de bijouteries ultra-rapides, les nouvelles équipes seraient moins professionnelles, selon Jan Glassey: "Elles compensent leur manque d'expérience par la violence".
Les cibles ont également changé, note l'agent fédéral: "Avant, les équipes braquaient des bijouteries extrêmement bien sécurisées, alors que les nouvelles générations ciblent des bijouteries plus petites et moins sécurisées."