Dix ans après le tsunami qui a frappé l'Asie du Sud, la Chaîne du Bonheur a publié jeudi une étude d'impact suite aux projets menés en Inde, en Indonésie et au Sri Lanka, grâce aux 227 millions de francs récoltés.
L'évaluation concerne les 29 plus grandes opérations réalisées par les antennes suisses de ADNA et de Caritas, ainsi que l'Entraide protestante, Swisscontact, Solidar Suisse et la Croix-Rouge.
23'000 nouveaux logements
Le rapport fait état de 23'000 nouveaux logements et habitats reconstruits, ainsi que d'aménagements divers tels que des salles communautaires, des terrains de jeux et des jardins publics.
Les gouvernements ont, semble-t-il, joué un rôle-clé dans cette réhabilitation, tout comme les habitants qui ont participé eux-mêmes à la construction de leur habitat.
Les auteurs observent toutefois un manque de viabilité de certains projets avec, par exemple, des vacances de logements et une détérioration des zones d'établissement.
Amélioration générale de la situation économique
Malgré que 10% des ménages soient toujours en difficulté financière, le document relève que la plupart des familles connaissent une meilleure situation économique qu'avant le tsunami. Ceci est dû notamment à la reprise des activités professionnelles ainsi qu'à la création d'emplois.
Représentant la moitié des travailleurs, le secteur de la pêche a été particulièrement appuyé.
Construction d'écoles et d'un hôpital
Le troisième élément principal du programme de la Chaîne du Bonheur concernait la création de deux écoles et un hôpital à Aceh, en Indonésie, et d'une autre école au Sri Lanka.
Tous opérationnels, ces projets ont un impact limité, selon le rapport qui note que leur capacité totale n'est pas encore atteinte. La maintenance pourrait également devenir problématique durant les prochains mois, relève encore le document.
La carte des principaux projets:
hend