![Le Conseil national a donné son feu vert à un crédit de 120 millions de francs sur quatre ans pour les crèches, par 119 voix contre 64. [Peter Klaunzer]](https://img.rts.ch/articles/2014/image/g3f5y3-26056817.image?w=1280&h=720 "Le Conseil national a donné son feu vert à un crédit de 120 millions de francs sur quatre ans pour les crèches, par 119 voix contre 64. [Peter Klaunzer]")
Jean-François Rime comparé à Elisabeth Kopp sur le secret de fonction
Les informations glanées en commission par Jean-François Rime (UDC/FR) et livrées à son entreprise font jaser. Des socialistes emmenés par Cesla Amarelle déposeront vendredi une interpellation au Conseil national.
La conseillère nationale socialiste Cesla Amarelle déposera vendredi une interpellation au Conseil national à propos des déclarations de l'UDC Jean-François Rime dans PME Magazine, a appris la RTS.
Le conseiller national fribourgeois et entrepreneur y a confessé que "sur certains dossiers, nous sommes aux premières loges. Quand j'entends certaines informations en commission (NDLR: de l'économie), il m'arrive d'appeler mes fils pour leur dire d'anticiper."
Une nouvelle affaire Kopp?
Or ces affirmations sont problématiques, juge Cesla Amarelle, car elles attaquent le secret de fonction. Dans les questions qu'elle adresse au bureau du Conseil national, elle demande "où est la différence entre le comportement de Jean-François Rime et le coup de téléphone de la conseillère fédérale Elisabeth Kopp à son mari concernant l'affaire Shakarchi en automne 1989?"
La socialiste vaudoise, qui est aussi présidente de la Commission des institutions politiques, souhaite encore savoir si le bureau de la Chambre basse compte ouvrir une enquête, tout en rappelant que Jean-François Rime est président de l'Union suisse des arts et métiers (USAM).
Les élus qui ne respectent par le règlement du Parlement risquent un blâme et jusqu'à 6 mois d'exclusion des commissions.
jzim
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"Une phrase malheureuse", selon Jean-François Rime
"Je reconnais que la phrase a été malheureuse", a expliqué Jean-François Rime dans l'émission Forum.
"Si le Parlement décide d'ouvrir une enquête, je répondrai à toutes les questions", a ajouté l'élu UDC, expliquant que sur tous les dossiers traités, il y a toujours une multitude de lobbyistes qui viennent assister à cette commission législative.
"On est en train de faire un fromage avec une histoire politique. Les informations sont partagées, elles circulent. Je ne crois pas avoir profité de la situation", estime Jean-François Rime.