Seuls 16% des Suisses vivent à la campagne. Le reste habite dans un espace urbain qui couvre 41% du territoire et forme deux bandes, de la vallée du Rhin saint-galloise à Bâle et de Genève à Berne.
La population citadine aurait donc augmenté par rapport à 2000 (de 73% à 84%). Cette évolution est liée à la nouvelle définition de l'Office fédéral de la statistique présentée jeudi. Celle-ci englobe désormais deux nouvelles catégories de communes à caractère urbain mais situées hors des agglomérations. Pas moins de 324 communes accèdent à ce statut.
Les communes des pendulaires
Les communes "multi-orientées" sont au nombre de 350 et comptent 576'000 habitants. On y retrouve Val-de-Ruz (NE), Saxon (VS) ou Guin (FR). Couvrant 9% du territoire, elles regroupent de nombreux pendulaires, soit au moins un tiers de la population active.
Payerne (VD), Morat (FR), Zermatt (VS) ou Porrentruy (JU) appartiennent désormais, avec 52 autres communes, aux centres hors agglomération.
ats/hend
Ces communes qui condensent les emplois
Les 430 communes centres d'agglomération représentent 12% du territoire, 59% de la population et 70% des emplois. Elles sont entourées de 669 communes de couronne, englobant 15% de la population et 17% du territoire.
Ensemble, ces deux dernières catégories forment les 49 agglomérations de Suisse. La plus grande est Zurich avec 1,28 million d'habitants, suivie de Bâle (823'000 habitants) et Genève (819'000).
Les agglomérations réunissent 2352 communes, soit 218 de plus qu'en 2000.
Plus de 160 villes en Suisse
L'OFS a en outre revu sa définition des villes, désormais au nombre de 162. Elle a inclus des critères de densité pour éviter que des communes rurales très peuplées à la suite de fusion n'entrent dans cette catégorie.