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Des musulmans de Suisse demandent plus de surveillance des imams

La mosquée de Genève et son minaret. [Salvatore Di Nolfi]
Faut-il mieux surveiller les mosquées? / Le Journal du matin / 8 min. / le 26 décembre 2014
A l’heure où certains musulmans en Suisse demandent davantage de contrôle pour signaler d'éventuels extrémistes, l’ancien porte-parole de la mosquée de Genève préconise un contrôle accru à la frontière.

"Les gens qui ont une vision extrême de l'islam et qui viennent de l'extérieur (de la Suisse, ndlr) pour nous enseigner comment vivre notre religion doivent être filtrés par les personnes responsables de la distribution des visas". C'est ce qu'a affirmé vendredi sur les ondes de la RTS Hafid Ouardiri, directeur de la Fondation de l'Entre-connaissance et ancien porte-parole de la mosquée de Genève.

"Les représentants musulmans doivent être élus"

Pour Hafid Ouardiri, les représentants de la communauté musulmane en Suisse doivent être élus aux niveaux cantonal et fédéral: "Il y a 90% de cette communauté qui est silencieuse et celle-ci doit réagir pour ne pas continuer de subir les matraquages des médias et des représentants auto-proclamés", a-t-il précisé.

Ses propos interviennent alors que la mosquée d'Embrach, dans la campagne zurichoise, est sous le feu des projecteurs pour ses liens présumés avec des mouvances salafistes notamment après le départ d'un frère et d'une sœur vers la Syrie (lire: Deux adolescents zurichois pourraient avoir rejoint l'Etat islamique en Syrie ).

hend

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