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Forte utilisation des droits populaires avant les élections fédérales de 2015

Les 114'326 signatures de l'initiative "vache à lait" ont été déposées lundi 10 mars 2014 à Berne.
L'initiative "vache à lait" a été déposée en mars 2014 à Berne. C'est une des cinq remises à la Chancellerie cette année.
Cherchant à occuper le terrain à un an des élections fédérales, les partis et organisations ont fait un usage abondant des droits populaires, lançant pas moins de douze initiatives en 2014.

Les droits populaires ont été abondamment utilisés en 2014. Douze initiatives populaires ont été lancées, soit trois de plus que l'an dernier. L'utilisation grandissante de cet outil est typique d'une année préélectorale.

Les partis et organisations cherchent en effet à occuper le terrain. En 2010, un an avant les dernières fédérales, 15 initiatives avaient été lancées. En 2011, il y en avait même eu 23.

Dans les starting-blocks pour 2015

Pour 2015, les partis affûtent déjà leurs armes: l'UDC annonce le lancement d'un texte contre les "juges étrangers" et le Parti socialiste un autre intitulé "un enfant, une allocation".

Cette année, cinq initiatives ont été remises à la Chancellerie: celle intitulée "vache à lait" du lobby routier, l'initiative "stop à la spéculation" des Jeunes socialistes, celle sur la "sécurité alimentaire" de l'Union suisse des paysans, le texte qui veut ancrer le secret bancaire dans la constitution et celle demandant la "réparation de l'injustice faite aux enfants placés".

ats/gchi

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Neuf initiatives votées cette année

Le peuple s'est prononcé sur neuf initiatives cette année: le dernier record remonte à 2000 (11). Deux d'entre elles ont été acceptées. En moyenne, les chances de succès d'une initiative devant les citoyens est de 11%.

Le 8 mars prochain, les Suisses seront appelés à voter sur l'initiative du PDC proposant une défiscalisation des allocations familiales et sur celle des Vert'libéraux visant à remplacer la TVA par une taxe sur l'énergie.

D'autres textes sont prêts à être votés comme celui sur la réforme de la fiscalité successorale ou sur les bourses d'études.