Cinquième femme à présider la Confédération après Ruth Dreifuss (1999), Micheline Calmy-Rey (2007 et 2011), Doris Leuthard (2010) et Eveline Widmer-Schlumpf (2012), Simonetta Sommaruga est entrée en fonction le 1er janvier 2015, succédant à Didier Burkhalter.
Au moment de dresser le bilan de cette année, la socialiste a estimé que 2015 avait été "exigeante et particulière". La Bernoise a ainsi évoqué durant son discours l'attaque contre Charlie Hebdo en janvier, les attentats de Paris en novembre et l'alerte terroriste à Genève la semaine passée.
Simonetta Sommaruga a également cité les négociations avec l'Union européenne, qui lui ont valu dix rencontres avec Bruxelles cette année, mais aussi l'humour d'Angela Merkel durant sa visite en Suisse et la visite d'Etat de François Hollande, qui a enrichi son année présidentielle.
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Une ascension par étapes
Considérée comme une battante, mais toujours à la recherche du compromis, Simonetta Sommaruga a été élue au Conseil fédéral le 22 septembre 2010 en remplacement de son collègue socialiste Moritz Leuenberger. Elle a alors repris le Département de justice et police des mains d'Eveline Widmer-Schlumpf.
Avant d'entrer au gouvernement, la native de Zoug a été députée au Grand Conseil bernois de 1981 à 1990, conseillère municipale à Köniz (BE) entre 1998 et 2005, conseillère nationale de 1999 à 2003 puis conseillère aux Etats entre 2003 et 2010.
Pianiste et enseignante au Conservatoire de profession, Simonetta Sommaruga n'appartient pas à l'aile syndicale du Parti socialiste. Elle s'est profilée plutôt comme la représentante de la classe moyenne et des consommateurs, présidant notamment le Conseil de fondation pour la protection des consommateurs et de Swissaid, fonctions qu'elle a quittées en devenant ministre.
boi