Les milieux patronaux suisses proposent une solution à trois piliers pour mettre en oeuvre l'initiative contre l'immigration de masse.
Près de onze mois après la votation du 9 février, les conséquences de l'acceptation de ce texte restent floues, a réitéré jeudi Heinz Karrer, président d'Economiesuisse, devant la presse à Zurich.
Les patrons prônent une clause de sauvegarde pour les travailleurs issus de l'Union européenne (UE), une meilleure utilisation du potentiel indigène mais aussi un frein à l'emploi dans le secteur public. Quant aux propositions du Conseil fédéral, elles sont attendues dans le courant de janvier.
Pas de quotas rigides
"Nous voyons deux phases, ça veut dire premièrement c'est encore ouvert, après il faut définir les contingents et si ça ne fonctionne pas, il faut arrêter avec l'immigration", détaille Heinz Karrer.
Le net refus de l'initiative Ecopop en novembre a aussi donné un signal fort. "Les quotas rigides et l'abandon des accords bilatéraux avec l'UE ne sont pas des options", soutient le président d'economiesuisse.
ats/lgr