![Les bureaux de fedpol à Berne, ici en particulier le bureau Sirene, chargé de l'échange d'informations supplémentaires. [Peter Klaunzer]](https://img.rts.ch/articles/2014/image/ukadvo-26048241.image?w=1280&h=720 "Les bureaux de fedpol à Berne, ici en particulier le bureau Sirene, chargé de l'échange d'informations supplémentaires. [Peter Klaunzer]")
Pas de mesures antiterroristes accrues en Suisse
L'Office fédéral de la police annonce jeudi n'avoir pris aucune mesure supplémentaire après la fusillade dans les locaux de Charlie Hebdo.
Fedpol a tenu une séance jeudi à Berne avec le président de la Conférence des commandants de police cantonale et le responsable de la task force "Djihadiste". Selon leur analyse, le risque d'attentat n'a pas augmenté en Suisse.
"L'attentat perpétré mercredi contre Charlie Hebdo n'a rien changé à la situation sécuritaire en Suisse", a déclaré à la RTS la directrice de Fedpol, Nicoletta Della Valle.
"Impossible d'éviter à 100% un attentat"
A la question de savoir si les services de renseignements suisses seraient capables de déjouer ce genre d'attentats, la directrice de Fedpol répond que "les bases légales ne sont pas suffisantes".
Allusion directe à la révision de la loi sur les services secrets de la Confédération, en discussion au Parlement. Mais même avec ce nouvel arsenal législatif, impossible d'éviter à 100% un attentat, a-t-elle reconnu.
- Le renforcement des services de renseignements discuté en Suisse -
![La conseillère fédérale a fait les frais de la communication horizontale. [Keystone]](https://img.rts.ch/articles/2015/image/l3x053-26055575.image?w=960&h=384)
Keystone Thibaut Schaller
Publié
Quid des médias suisses?
Plusieurs médias suisses ont relevé le niveau de sécurité entourant leur rédaction. A Genève, ville entourée par la France, la police a globalement augmenté sa visibilité.
La SSR analyse en permanence les risques et les mesures de sécurité. La Radio télévision suisse (RTS) à Genève n'a pas modifié son protocole de sécurité.
Pour d'évidentes raisons de sécurité, Ringier ne dit rien non plus des détails du dispositif de sécurité mis en place.
Et selon "Blickonline", on observe davantage de patrouille de police devant l'immeuble de Ringier, qui abrite la rédaction du "Blick".