A l'appel des syndicats des journalistes, près de 600 personnes se sont réunies à Lausanne, Sion et Berne mercredi, une semaine après la tuerie à la rédaction de Charlie Hebdo. C'est dans la capitale valaisanne qu'elles étaient les plus nombreuses, près de 300 selon la police.
Simplement munies d'affichettes "Je suis Charlie", de crayons ou de messages en lien avec la liberté d'expression, elles ont dit "non à l'obscurantisme".
"Se battre pour la liberté d'expression"
A Lausanne, ils étaient plus de 200 manifestants, journalistes et représentants des communautés religieuses en tête, à lancer un appel à la tolérance et à la liberté d'expression. "Il y une semaine, c'était le carnage.(...) Aujourd'hui, (...) nous devons continuer à nous battre pour la liberté d'expression", a expliqué le journaliste Frédéric Nejad, initiateur du rassemblement.
A Berne, ils étaient quelques dizaines de collaborateurs de médias à se retrouver sur une place non loin du Palais fédéral.
ats/ptur
Cérémonie interreligieuse à Genève en souvenir des victimes
Une cérémonie interreligieuse s'est déroulée mercredi à Genève en mémoire des victimes des attentats de Paris. Le temple de la Fusterie était plein pour l'occasion. Les représentants chrétiens, juifs et musulmans ont adressé un message de paix et condamné avec fermeté la violence et le terrorisme.
Le caricaturiste Barrigue a aussi participé à la cérémonie, montrant à l'assemblée quelques-uns de ses dessins qu'il avait faits voici quelques années sur le thème "Dieu a-t-il le sens de l'humour?". Il a également évoqué ses collègues dessinateurs assassinés qui travaillaient à la rédaction de Charlie Hebdo.