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Embaucher des réfugiés pourrait être une solution au 9 février

Requérants érythréens au centre de Lumino (TI), juillet 2014. [Gabriele Putzu/Ti-Press]
Requérants érythréens au centre de Lumino (TI), juillet 2014. - [Gabriele Putzu/Ti-Press]
Des représentants de la Confédération, des cantons et des employeurs ont présenté lundi une meilleure intégration des réfugiés sur le marché du travail comme une solution au vote du 9 février.

L'économie doit davantage engager les migrants vivant en Suisse. Telle est une des propositions des membres de la Conférence tripartite sur les agglomérations (CTA) réunie lundi à Berne.

Après l'adoption de l'initiative contre l'immigration de masse, Confédération, cantons et employeurs ont décidé de renforcer l'intégration des étrangers sur le marché du travail. Un des buts est de trouver un emploi à 2000 réfugiés d'ici 2016.

Un réfugié plutôt qu'un étranger

Alors que les mesures du Conseil fédéral pour appliquer l'initiative de l'UDC sont attendues, les employeurs sont d'ores et déjà encouragés à engager un réfugié plutôt qu'à recruter un travailleur à l'étranger.

Les dispositions présentées visent à réduire les obstacles bureaucratiques pour les entreprises, comme la taxe spéciale pour les personnes admises à titre provisoire. Une meilleure information sur les possibilités d'engager des réfugiés est aussi planifiée.

Actuellement, 20% des réfugiés ont un emploi.

ats/lan

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L'apprentissage de la langue jugé central

L'apprentissage de la langue, considéré comme central, continue d'être promu par plusieurs programmes. Les cours "l'allemand sur le chantier" destinés aux migrants ont été prolongés et étendus - en français - à la Suisse romande.

Le fonds paritaire de la construction Parifonds, qui soutient le programme, prévoit de traduire les livres du cours en français dans ce but.

Les cantons, à travers les crédits à l'intégration, financent aussi plus de 5000 cours linguistiques, auxquels participent plus de 100'000 personnes.