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La DDC mise sur l'apprentissage dans son aide au développement

La conférence de presse annuelle de la DDC. [Keystone - Lukas Lehmann]
La DDC mise sur l'apprentissage dans son aide au développement / Le 12h30 / 3 min. / le 27 janvier 2015
La Direction du développement et de la coopération veut mettre en avant l'apprentissage dans les pays qu'elle soutient. Elle a présenté ses priorités pour 2015, mardi à Berne.

La promotion du système suisse de formation professionnelle sera l'un des points forts de l'aide au développement cette année. La Direction du développement et de la coopération (DDC), qui pilote l'aide humanitaire de la Confédération, en fait l'une de ses priorités. Au total, 90 millions seront investis dans des pays comme le Honduras, l'Albanie ou le Népal.

Interviewé dans Le 12h30 de la RTS, le nouveau directeur de la DDC Manuel Sager explique que l'une de ses préoccupations est le fort taux de jeunes chômeurs dans les zones concernées. "Nous aimerions contribuer à ce que tous ces jeunes gens aient une alternative à la vie dans les gangs, dans la criminalité, et qu'ils aient une perspective dans la formation professionnelle", explique-t-il.

"Adapter l'ambition"

Le système suisse de l'apprentissage peut être appliqué aux pays en développement, mais "il faut adapter l'ambition", précise le patron de la DDC. Il ne s'agit pas toujours d'une formation de trois ans avec un certificat à la clé, elle doit être parfois harmonisée avec la formation de base des jeunes.

Il faut aussi que les formations proposées soient reconnues à l'échelon national, insiste Manuel Sager. C'est précisément l'un des objectifs de la DDC.

oang

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