Les ministres européens de l'Intérieur étaient à Riga ce jeudi pour finaliser un plan de bataille contre le terrorisme. La présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga a pris part à cette rencontre.
Interrogée dans le cadre de l'émission Forum, la conseillère fédérale a relevé qu'il n'existe pas un, mais différents moyens de résoudre ces problèmes. "Le plus important, mais peut-être aussi le plus difficile, c’est la question de savoir pourquoi quelqu'un est radicalisé, pourquoi quelqu'un veut faire la guerre du djihad?"
La solution par l'intégration
Simonetta Sommaruga a également déclaré que "la réponse est claire: le meilleur moyen c’est qu'un jeune ait une perspective, un rôle à jouer dans la société et qu'il n'y ait pas de discrimination."
"Le moyen qui est les plus important mais qui n'a peut-être pas un résultat immédiat, c'est l’intégration dans la société. C’est peut-être la tâche la plus importante de tous les gouvernements."
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Adoption de mesures concrètes
Une série d'actions concrètes ont été adoptées jeudi dans une déclaration commune. Elles seront discutées lors du sommet européen du 12 mars.
L'UE veut pouvoir rendre obligatoires les contrôles des ressortissants de l'UE à leur arrivée aux frontières extérieures de l'Espace Schengen, notamment les aéroports.
L'UE veut également se doter d'un registre européen des données des passagers des avions afin de pouvoir suivre les déplacements des personnes suspectes.
Elle va par ailleurs se doter de la technologie pour suivre les échanges sur les réseaux sociaux, bloquer les sites, images et messages utilisés pour radicaliser les plus jeunes, et pouvoir décrypter certaines communications.
Elle veut enfin travailler contre les causes de la radicalisation des musulmans en Europe, notamment en prison.