Le président du PLR, Philipp Müller, a critiqué samedi à Lugano le "renforcement de l'Etat intervenu ces quatre dernières années". Il ne faut pas réagir à la force du franc avec davantage de subventions, a estimé le conseiller national argovien, devant l'assemblée des délégués du parti.
Ce ne sont pas les entreprises qui ont failli, selon lui, mais les politiciens: "La gauche et le centre ont péjoré les conditions-cadre".
Le président a critiqué la "rage de réglementation" des autres partis, citant l'initiative du PDC en faveur des familles ou celle du PVL pour taxer l'énergie.
Cohésion
Vice-présidente du PLR, Carla Speziali a évoqué dans son allocution d'ouverture la cohésion, facteur central de la politique libérale-radicale. Cela en particulier dans les relations entre régions linguistiques.
L'assemblée se déroule en présence des deux conseillers fédéraux PLR Didier Burkhalter et Johann Schneider-Ammann.
ats/pym
Johann Schneider-Amman parle formation
Le marché suisse du travail doit être libéré à petits pas de la bureaucratie superflue et renforcé par un gros effort de formation. Ainsi, la Suisse pourra continuer sur la voie du succès malgré le franc fort, a déclaré Johann Schneider-Ammann devant les délégués du PLR.
Assurer les emplois passe maintenant par davantage d'investissements dans la formation. "Les têtes sont notre matière première la plus importante", a-t-il ajouté "et la formation professionnelle duale un succès à l'exportation.
Didier Burkhalter et la liberté
Didier Burkhalter a placé la liberté au centre de son allocution samedi à Lugano. Avec la sécurité, elle constitue la base libérale de la prospérité du pays, a ajouté le conseiller fédéral, plaidant pour une mobilisation de toutes les forces vives de la Suisse.
"La Suisse n'est pas une île", a déclaré le Neuchâtelois, elle a un authentique intérêt à ce que ses voisins aillent bien et que le monde soit le plus libre possible.
Double non le 8 mars
Les délégués du PLR ont adopté un double mot d'ordre négatif en vue des votations du 8 mars. Sans surprise, ils ont rejeté à une large majorité l'initiative du PDC pour défiscaliser les allocations familiales et celle du PVL visant à remplacer la TVA par une taxe sur l'énergie.