Si les Suisses doivent choisir entre le maintien des accords bilatéraux et la mise en oeuvre de l'initiative contre l'immigration "de masse" de l'UDC, 58% d'entre eux se prononcent pour la première option, révèle un sondage paru dans la SonntagsZeitung et Le Matin Dimanche.
Pas de clivage
Toutes les catégories de la population approuvent ce choix, notent les auteurs du sondage: les campagnes comme les zones urbaines, la Suisse romande aussi bien que le Tessin et la Suisse alémanique, les femmes et les hommes, les jeunes comme les personnes âgées.
Seules 35% des personnes interrogées approuvent l'introduction de contingents de travailleurs. Les Helvètes sont également 52% à être favorables à un rapprochement plus étroit avec l'Union européenne, tandis que 21% s'y opposent.
Le sondage, réalisé par l'institut gfs.bern, a été effectué entre le 17 et le 24 novembre 2014 auprès de 1213 citoyens représentatifs de toute la Suisse. La marge d'erreur est de +/- 2,9%.
dk
Les pistes du Conseil fédéral pour l'après-9 février
Le Conseil fédéral a débattu mercredi de trois nouvelles propositions visant à mieux utiliser la main-d'oeuvre locale suite à l'acceptation de l'initiative anti-immigration de l'UDC, indique Le Matin Dimanche.
La Confédération pourrait s'engager financièrement pour former davantage d'infirmières et de médecins suisses. Le coût de cette mesure n'est toutefois pas chiffré.
De plus, les Offices régionaux de placement pourraient disposer des postes vacants dans les administrations publiques en priorité, une semaine avant une publication plus large, afin d'avantager l'engagement de chômeurs.
La troisième mesure envisagée concerne les personnes atteintes d'un handicap. Aucune décision n'a été prise, mais les réflexions sont bien avancées.