Les petites et moyennes entreprises (PME) sont toujours plus nombreuses à être victimes de cyberattaques. Dans un cas récemment signalé, une entreprise fribourgeoise s'est ainsi vu dérober plus d’un million de francs, indique lundi la Centrale d’enregistrement et d’analyse pour la sûreté de l’information MELANI.
Les cyberpirates s'attaquent à des plus petites firmes, souvent insuffisamment protégées contre ce type d'attaques. Selon MELANI, certaines entreprises ne disposaient même pas d'un antivirus ou alors il n'était pas assez performant.
Annexes suspectes
"Le problème n'est pas nécessairement dû aux PME, mais tient souvent aussi aux prestataires de services informatiques mandatés, qui font parfois preuve de négligence", constate MELANI.
Récemment, des PME ont notamment reçu des courriers avec une annexe suspecte. "Ces derniers jours, de nombreux destinataires se sont laissé persuader d'ouvrir l'annexe" et ont été infectés avec un cheval de Troie, poursuit MELANI.
ats/fisf
Fraude facile à détecter
Selon la Centrale MELANI, la fraude est facile à détecter, car le mail dont l'annexe contient le virus de type cheval de Troie ne comporte pas de signature et contient des fautes d'orthographe.
Un programme de type cheval de Troie, subtilement introduit, peut pomper les informations les plus sensibles ou effectuer des opérations frauduleuses à l'insu de l'utilisateur, comme de dérober le carnet d'adresses de sa victime.