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Pour l'ONU, la Suisse doit mieux faire respecter les droits humains

Rassemblement à Lausanne pour soutenir en silence les expulsés, à l'occasion du 25e anniversaire de la Convention Internationale des droits de l'enfant, le 24 décembre 2014. [ANTHONY ANEX]
Rassemblement à Lausanne pour soutenir en silence les expulsés, à l'occasion du 25e anniversaire de la Convention Internationale des droits de l'enfant, le 24 décembre 2014. - [ANTHONY ANEX]
Le comité d'experts de l'ONU des droits de l'enfant a demandé mercredi à la Suisse de mieux contrôler le respect par les multinationales de leurs obligations en matière de droits de l'homme.

Après avoir débattu en janvier à Genève du rapport de la Suisse, les experts du comité des droits de l'enfant publient leurs recommandations. Ils invitent en particulier la Suisse à "créer un cadre réglementaire clair pour les entreprises actives sur son territoire".

Le comité se déclare préoccupé par le fait que la Confédération "se repose seulement sur l'autorégulation volontaire".

Convention

La Suisse doit faire en sorte que les entreprises et leurs filiales opérant sur son territoire  ou gérées à partir de la Suisse soient juridiquement responsables pour toute violation des droits de l'homme et des droits de l'enfant, ajoute le comité .

Les experts recommandent aussi que la Suisse retire ses dernières réserves à la Convention de l'ONU sur les droits de l'enfant, ratifiée en 1997, harmonise les lois cantonales et fédérales dans ce domaine et  crée un organe de coordination pour la mise en oeuvre de la Convention.

ats/pym

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Interdire les châtiments corporels

La Suisse doit également interdire explicitement les châtiments corporels, renforcer ses mesures pour combattre le surpoids et l'obésité chez les enfants et réduire les pressions du marketing en ce qui concerne la nourriture avec une teneur élevée en graisses, en sucres.

Elle doit aussi promouvoir l'allaitement maternel exclusif ou accélérer l'adoption d'un plan de prévention du suicide.