Le nouvel examen - avec un appareil situé dans le coffre d'une voiture de police - devrait normalement être plus rapide et moins coûteux, puisqu'il évite d'emmener un conducteur à l'hôpital pour une prise de sang (si l'alcoolémie est supérieure à 0,8 pour mille après avoir "soufflé dans le ballon"). Pas du tout! répondent certains commandants de police, qui notent que ces installations sont pour l'heure chères et peu maniables.
Expertise ultérieure impossible
Autre gros désavantage: contrairement au sang qui est stocké dans un tube, la mesure de l'air se fait immédiatement et ne peut pas être répétée dans le temps en cas d'expertise ultérieure exigée par la justice. Enfin, souffler dans le ballon ne permet pas de déceler des drogues ou des médicaments, un examen pourtant crucial en cas de consommation mixte.
Beaucoup de points négatifs, mais les commandants sont résignés. Dans leur réponse, ils indiquent qu'ils devront bien s'y faire. Toutefois, les polices demandent du temps, c'est à dire pas d'éthylomètres avant l'année 2017.
ats/Pietro Bugnon