Les policiers ont utilisé leur arme à feu 11 fois en Suisse l'an dernier, selon les chiffres publiés mercredi par la Conférence des commandants de polices cantonales (CCPCS).
L'engagement d'armes à feu doit être le dernier recours, insiste la CCPCS. Les coups de feu tirés visaient à parts égales hommes et objets, a précisé le secrétaire général de la conférence.
L'influence du taser
En comparaison des années précédentes, le nombre de recours aux armes à feu est resté stable. Neuf cas avaient été recensés en 2013 et 12 un an plus tôt, tandis qu'ils s'élevaient à 25 en 2011 et même 31 en 2010.
Ce recul "réjouissant" s'explique en partie par une formation appropriée, mais aussi par un équipement constitué de moyens moins puissants comme la matraque et le pistolet à chocs électriques, écrit la CCPCS.
Les armes à chocs électriques ont ainsi été utilisées 36 fois en Suisse l'an passé, soit le plus haut nombre jamais recensé. Dans ces 36 cas, seuls 22 ont réellement donné lieu à un contact électrique.
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ats/dk