Modifié

Le PDC attend des concessions sur l'Europe de la part de l'UDC

Christophe Darbellay estime qu'un thème central comme la mise en oeuvre de l'initiative du 9 février ne doit pas être mis sous le tapis.
Le PDC attend des concessions sur l'Europe de la part de l'UDC / Le 12h30 / 1 min. / le 1 mars 2015
Dans un entretien paru dimanche, le président du PDC Christophe Darbellay pose des conditions à la participation de son parti à une rencontre avec l'UDC et le PLR en vue d'une alliance bourgeoise.

Le président du PDC Christophe Darbellay attend de l'UDC des concessions sur l'Europe, déclare-t-il dimanche dans la NZZ am Sonntag.

Il se dit prêt à se rendre lundi à la réunion que l'UDC a proposée afin de dérégulariser l'économie face au franc fort, à laquelle a aussi été convié le PLR. "Mais je tiens à préciser une chose: nous ne venons pas pour simplement approuver le programme de l'UDC", prévient-il.

"L'alliance bourgeoise n'est possible qu'à ce prix"

Selon le conseiller national valaisan, la réunion offre des opportunités: "nous voulons de bonnes conditions cadres pour l'économie". Mais les relations avec l'Europe sont aussi importantes, affirme-t-il. "J'attends ici des concessions de l'UDC. L'alliance bourgeoise n'est possible qu'à ce prix-là".

Le président du PDC pense que l'immigration peut être réduite par des mesures internes à la Suisse, "sans que la libre circulation des personnes soit touchée", alors que l'UDC insiste sur la résiliation de l'accord avec l'UE.

ats/ptur

Publié Modifié

D'autres pommes de discorde évoquées

La question de l'énergie divise aussi les partis bourgeois. Christophe Darbellay défend la transition énergétique, que l'UDC et le PLR veulent reporter. Il se dit prêt à discuter sur la rémunération de la production des énergies alternatives mais est "absolument opposé à supprimer le modèle".

Le Valaisan se montre également peu optimiste concernant la réforme des retraites, autre pomme de discorde. Le PDC est le seul parti à soutenir la ligne du Conseil fédéral. UDC et PLR défendent au contraire l'augmentation de l'âge de la retraite et la diminution du taux de conversion.