"La révolution écologique dans le domaine des véhicules est loin d'être atteinte", a affirmé Marc Atallah, directeur de la Maison d'Ailleurs à Yverdon, mercredi sur les ondes de la RTS.
Physicien et docteur en littérature, le Vaudois était interrogé dans le contexte notamment du Salon de l'auto de Genève et du troisième vol d'essai de l'avion photovoltaïque Solar Impulse avant un tour du monde.
Rôle du politique
Critique face à l'impact réel d'un projet médiatisé comme Solar Impulse ou des "modèles verts" présentés à la grand-messe de l'automobile, le chercheur assène: "C'est avant tout de la communication. On faisait déjà de la conscientisation dans les années 1990. Aujourd'hui, on devrait être au stade suivant, celui d'adapter l'offre pour les consommateurs."
Estimant que le politique devrait "jouer un rôle sur le calibrage de l'offre", il note également qu'un mode de vie écologique est actuellement le contraire même de l'"économie du désir" annoncée par le psychiatre Sigmund Freud.
Le confort comme dogme
"Pour qu'un vrai changement écologique existe, il faut changer les comportements. Or, la mobilité individuelle est un postulat sur lequel nous avons fondé notre mode de vie, le confort est notre dogme."
kkub