Les signataires du manifeste, mis en ligne dimanche, ne veulent pas que les revendications des femmes passent une fois de plus à l'as, sous prétexte du franc fort et de la crise économique qui menace.
Parmi les personnalités qui soutiennent ce texte, les anciennes conseillères fédérales Ruth Dreifuss et Micheline Calmy-Rey. Sans oublier Christiane Brunner, l'ancienne présidente du Parti socialiste suisse. Des hommes aussi ont apposé leur paraphe.
Manifestation à Berne
Les partisans du manifeste demandent une application plus énergique du principe "à travail égal, salaire égal", inscrit dans la Constitution depuis 1981.
Or selon une étude de 2012, les femmes gagnent en moyenne 18,9% de moins que les hommes. Si une partie de la différence s'explique par des niveaux de formation ou de responsabilité, environ 9% relèvent de la pure discrimination.
Les signataires iront manifester samedi à Berne pour la journée des femmes à l'appel d'une cinquantaine d'organisations.
atf/sg
Le contexte
Le manifeste dénonce "les programmes qui prévoient le renoncement à l’égalité salariale et à une représentation équitable des femmes parmi les cadres et dans les conseils d’administration" annoncés dans la NZZ am Sonntag le 22 février.