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Le Tribunal fédéral déboute un ex-otage bernois face à son assurance-accident

Les deux Bernois avaient indiqué être "marqués pour toujours" lors de leur libération. [Keystone/Reuters/pool - Christian Hartmann]
Le TF déboute un ex-otage bernois face à son assurance-accident / Le 12h30 / 1 min. / le 5 mars 2015
L'assurance-accident d'un ex-otage bernois retenu au Pakistan en 2011 n'a pas à payer des indemnités journalières liées à son stress post-traumatique. Le Tribunal fédéral estime qu'il a pris trop de risques.

Le couple de touristes était tombé aux mains des talibans après avoir décidé de traverser le nord du Pakistan en minibus à l'issue d'un périple en Inde. Les deux policiers bernois, qui avaient sciemment renoncé à une escorte armée, étaient alors restés huit mois détenus comme otages.

Dans son jugement, le Tribunal fédéral confirme la position de l'assurance, puis celle du Tribunal des assurances du canton de Soleure contre laquelle l'ex-otage avait fait recours. La Haute cour estime que ce voyage était un acte téméraire.

Mises en garde claires

Cette conviction est appuyée par les recommandations aux voyageurs émises par la Confédération, qui font état d'un risque élevé d'attaques et d'enlèvements dans cette région.

L'assurance-accident ne versera donc pas de prestations en espèces au policier.

Au lendemain de la libération des deux otages, le conseiller fédéral Didier Burkhalter avait affirmé qu'aucune rançon n'avait été versée.

ats/oang

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