Sous la Coupole, les deux chambres s'accordent sur la nécessité pour un médecin de dialoguer sans problème avec son patient et donc de parler une langue nationale. Mais elles divergent sur la manière de la mettre en oeuvre. Le Conseil des Etats a de nouveau campé ce jeudi sur ses positions.
Pour le conseiller aux Etats PLR zurichois Felix Gutzwiller, il faut faire preuve de souplesse. Imposer aux médecins la connaissance d'une langue nationale par le biais d'une loi n'est pas réaliste.
Les sénateurs se sont déjà prononcés trois fois sur la révision de cette loi. Le dossier repart pour la dernière fois au National. S'il ne cède pas, le dossier partira en conférence de conciliation.
ats/lgr
Renforcer la médecine de famille
Cette réforme doit renforcer le poids de la médecine de famille et de la médecine complémentaire dans la formation.
Elle adapte les conditions de reconnaissance des diplômes et de l'exercice de la profession et s'adresse à un cercle plus large en incluant les employés de cabinet médical de groupe par exemple.