Ils devront prouver qu'ils peuvent subvenir à leurs besoins, a annoncé vendredi le Conseil fédéral. Le but de cette ordonnance est de lutter contre les abus en matière de libre circulation des personnes.
Dès le mois prochain les citoyens de l'Union européenne et de l'AELE, à savoir Islande, Liechtenstein et Norvège, devront prouver qu'ils disposent du minimum vital, faute de quoi, l'administration ne leur délivrera plus de permis L qui les autorise à rester en Suisse pendant un an.
Le montant du minimum vital se situe aux alentours de 1000 francs par mois pour une personne célibataire et de 2300 francs pour un couple avec enfants. En-dessous de ces seuils, les personnes établies en Suisse touchent généralement l'aide sociale.
Autres mesures
La mesure annoncée n'est que la première d'une série. A l’avenir un étranger qui travaille depuis moins d’un an en Suisse n’aura droit ni à l’aide sociale ni au chômage. Le gouvernement doit transmettre au Parlement un projet de loi en ce sens d’ici la fin de l’année.
Coralie Claude/lan