"Apparemment cela fonctionne en plaine mais en montagne, lorsque par exemple une vache se déplace sur les versants, le radar identifie l'animal comme un objet ennemi", a expliqué le ministre de la défense, Ueli Maurer, devant la commission de sécurité du National, dévoile le Blick.
Armasuisse doit assurer l'intégration de ce matériel acheté à une entreprise allemande pour quelque 296 millions de francs.
Elle a précisé que le dispositif serait opérationnel au plus tôt en 2020, alors qu'il aurait dû initialement entrer en fonction dès 2016.
Echec des derniers tests
Les premiers problèmes ont été identifiés en 2013. Le fournisseur avait alors obtenu un délai supplémentaire pour la livraison, mais les premiers tests d'une version modifiée en 2014 se sont révélés être un échec.
Ueli Maurer affirme cependant que le projet est sur la bonne voie et qu'il n'engendrera pas de coûts supplémentaires. Les Allemands qui utilisent le même système rencontreraient aussi des difficultés.
afp/sbad
Le président de la commission de sécurité n'est pas inquiet
Thomas Urter, le président de la commission de sécurité, a confirmé l'information à La Tribune de Genève et expliqué que les radars actuels, obsolètes, devaient absolument être remplacés.
Pour lui, "le système est totalement nouveau. Il est normal de devoir faire des ajustements. Il s'agit d'un ennui, mais pour l'instant ce n'est pas une catastrophe".