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"Le PLR n'est pas en train de mourir", assure son président Philipp Müller

Le président du PLR Philipp Müller met en garde contre l'initiative que prépare l'UDC pour la primauté du droit suisse sur le droit international. [Keystone - Peter Klaunzer]
Philipp Müller, président du PLR suisse / L'invité de la rédaction / 23 min. / le 17 mars 2015
Le Parti libéral-radical est capable de dépasser les socialistes aux élections fédérales du 18 octobre, a parié Philipp Müller mardi dans le Journal du matin de la RTS.

"On a appris la leçon" après les fédérales de 2011, explique le président du PLR, qui invite à se fixer des buts "sportifs". Le PS avait récolté 18,7% des voix en 2011, contre 15,1% pour le PLR et une analyse a montré que le parti de droite n'avait pas su suffisamment mobiliser ses électeurs.

Mobilisation électorale

Et le président de montrer l'exemple en expliquant qu'il a participé à plus de 340 événements dans toute la Suisse depuis 2012. Des rencontres avec la population qui ont attiré 1200 personnes à Zoug notamment. "C'est nouveau pour le PLR", relève ce plâtrier-peintre de formation.

Pour le conseiller national argovien, à la tête du PLR depuis 2012, son parti "est en train de progresser". Il cite en exemple de récentes élections dans les cantons de Bâle et d'Argovie pour décrire une dynamique positive.

Le "fantôme" de Blocher

Questionné sur le positionnement de sa formation, l'Argovien a tenu à marquer sa différence avec l'UDC, en expliquant que le PLR tient aux bilatérales qui sont "très importantes pour la Suisse".

Concernant le spectre de l'adhésion à l'Union européenne, souvent brandi par le parti agrarien, Philippe Müller lâche que Christoph Blocher se bat contre un "fantôme" quand il dit que le Parlement travaille en ce sens. Le PLR ne veut pas de l'UE et rien n'est sur la table aux Chambres, conclut le conseiller national argovien.

Le PLR entend également revenir à la "formule magique" qui régissait la répartition des sièges au Conseil fédéral jusqu'en 2007. Philippe Müller veut 2 sièges pour les 3 partis les plus forts et un pour le quatrième. Une formule qui signifierait le départ d'Eveline Widmer-Schlumpf, qui "peine à trouver des majorités au Parlement", car son parti (PBD) ne pèse que 5,4% des voix. Pour le président, si la Grisonne veut être réélue en décembre, elle doit avoir le soutien des socialistes et du coup "elle fait des compromis qui ne nous plaisent pas".

cab

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