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Les Suisses en faveur des bilatérales avec l'UE, selon un sondage

Au total, 55% des sondés voient des avantages dans la tenue des bilatérales. [Keystone - Alessandro della Valle]
Au total, 55% des sondés voient des avantages dans la tenue des bilatérales. - [Keystone - Alessandro della Valle]
Une majorité de Suisses perçoivent des avantages dans les accords bilatéraux avec l'Union européenne, selon un sondage de l'institut gfs.bern publié dans la NZZ am Sonntag.

D'après cette enquête mandatée par Interpharma et publiée par l'hebdomadaire zurichois, 55% des sondés voient "uniquement des avantages" ou "plutôt des avantages" dans la tenue des bilatérales.

La part de ceux qui y voient "uniquement des désavantages" ou "plutôt des désavantages" se monte à 23%.

Romands et Tessinois plus critiques que les Alémaniques

Le sondage révèle des différences régionales. Les Romands, souvent considérés comme plus europhiles que leurs voisins alémaniques, se montrent moins enthousiastes que ces derniers. Les bilatérales sont perçues positivement par 48% d'entre eux, alors que 59% des Alémaniques les soutiennent. Respectivement 19% et 23% des ressortissants de ces régions y voient des désavantages.

Les Tessinois sont les plus négatifs: seuls 24% d'entre eux voient les bilatérales d'un oeil favorable, contre 39% de jugements pessimistes.

L'institut de Claude Longchamp a interrogé par téléphone quelque 2500 citoyens en février.

ats/hend

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Oui à une application flexible du texte de l'UDC

Après le "oui" à l'initiative de l'UDC contre l'immigration de masse en février 2014, plusieurs sondages avaient tenté de mesurer comment les Suisses voulaient faire appliquer le texte.

Parmi les sondés, 67% disent soutenir "une application flexible du frein à l'immigration", incluant clause de protection. Le sondage relève en outre que 32% des Suisses se disent en outre d'accord avec une application littérale du texte de l'UDC, alors que 59% d'entre eux la rejetteraient.

Quant au fait de voter encore une fois sur cet objet, 43% des Suisses accepteraient, contre 52% qui seraient contre. Selon Claude Longchamp, en cas de nouvelle votation, le scrutin serait à nouveau très serré.