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Faible hausse du nombre de frontaliers de 3,1% l'an passé

A la frontière franco-suisse de Vallorbe-Jougne, en 2013. [Keystone - Jean-Christophe Bott]
Les frontaliers renforcent la concurrence pour les postes qualifiés / Forum / 6 min. / le 23 mars 2015
La croissance du nombre de frontaliers en 2014 a été la plus faible des cinq dernières années. Au total, 287'100 étrangers travaillaient en Suisse fin décembre, soit une hausse annuelle de 3,1%.

Ce chiffre représente 8600 personnes de plus, selon les données publiées lundi par l'Office fédéral de la statistique.

Les hommes constituent 64,2% des frontaliers, contre 35,8% pour les femmes. Une grosse moitié des travailleurs étrangers est domiciliée en France, un petit quart en Italie et un cinquième en Allemagne.

Un peu plus d'un tiers travaille en région lémanique, soit presque 100'000 personnes. Un quart exerce dans la Suisse du Nord-Ouest et un cinquième au Tessin.

Professions moins qualifiées

Mais le Tessin enregistre la proportion la plus forte de frontaliers par rapport à l'ensemble des travailleurs (26,2%). Dans les autres zones, seul un actif occupé sur dix est frontalier.

Les frontaliers exercent plus souvent des professions moins qualifiées: 18,3% ont une "profession élémentaire" contre 3,8% pour le reste de la population.

Ils sont moins représentés dans les métiers intellectuels et scientifiques, avec un taux de 11,7% contre 25,1% pour les autres actifs.

ats/pym

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Majorité dans les services

Près de 62% travaillent dans les services, 37,4% dans l'industrie et 0,7% dans l'agriculture.

Ainsi, ils exercent plus souvent que la moyenne leur activité dans l'industrie, puisque la part de l'ensemble des actifs occupés dans ce secteur est seulement de 22,1%.