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"L'UDC est systématiquement fiable sur les droits populaires suisses"

Oskar Freysinger lors de l'assemblée des délégués de l'UDC, le 28 février dernier. [Keystone - Urs Flueeler]
Oskar Freysinger lors de l'assemblée des délégués de l'UDC, le 28 février dernier. - [Keystone - Urs Flueeler]
La Suisse doit protéger sa souveraineté et son système démocratique "solide et pérenne", a argumenté Oskar Freysinger, vice-président de l'UDC vendredi sur la RTS, en vue des élections fédérales.

L'UDC, premier parti de suisse, veut garder son titre après les élections fédérales d'octobre prochain, mais ne se donne pas d'objectif chiffré. Surtout pas les 30% évoqués par son président Toni Brunner pour 2011 (pour un résultat final de 26,6%): "Ce chiffre a été repris par les médias et répété comme un mantra, qui nous a été très défavorable", regrette Oskar Freysinger. "Nous avons une marge de progression, mais de combien, je ne sais pas", a souligné le conseiller national et conseiller d'Etat valaisan dans le Journal du matin de la RTS vendredi.

Rejet de l'Union européenne

Pour son vice-président, "voter UDC, c'est soutenir un système qui a prouvé sa solidité et sa pérennité, pour la seule démocratie directe au monde digne de ce nom, et que tout le monde nous envie".

Par opposition, pour le Valaisan, c'est aussi rejeter une adhésion à l'Union européenne, qui représenterait une "perte de souveraineté" pour la Suisse, avec des "contrats structurels ou des accords qui ne sont en fait qu'une reprise automatique du droit européen". Selon l'élu, l'UDC est la seule formation politique à se montrer systématiquement stable sur la souveraineté et les droits populaires.

"Le seul parti qui combat le racisme"

"La Suisse est le pays le plus ouvert qui soit, avec ses relations diplomatiques dans le monde entier, ses accords multilatéraux au niveau économique et son nombre d'étrangers élevé", juge Oskar Freysinger.

"On s'étonne que les gens deviennent de plus en plus racistes, mais cela ne serait pas le cas si l'on expulsait enfin les étrangers criminels et que l'on rendait le pays moins attractif pour la masse de requérants d'asile qui nous arrive", estime Oskar Freysinger. Pour lui, la solution, c'est l'intégration "à un système de valeurs et un mode de vivre ensemble". "Le seul parti qui combat le racisme, c'est l'UDC", avance-t-il.

jvia

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Union démocratique du centre... ou de droite?

Interrogé sur le positionnement et la pertinence du nom du parti, Oskar Freysinger estime qu'il s'agit d'un "label choisi lorsque l'UDC a commencé à s'implanter en Suisse romande, mais qui n'est plus vraiment adapté".

Le vice-président de l'UDC juge que celle-ci est une "droite bourgeoise assumée" et populaire, "patriote et souverainiste". "Nous sommes conservateurs sur les valeurs, car elles sont immuables, mais relativement libéraux sur l'économie".