La nouvelle loi fixe une série de critères pour pouvoir déclarer un produit "suisse". Même si des exceptions sont prévues, les matières premières utilisées sont déterminantes.
Ainsi, pour les denrées alimentaires, il faudra au minimum 80% de matières premières helvétiques.
L'eau pose problème
L'ordonnance mise en consultation en juin proposait d'exclure l'eau du calcul. Raison évoquée: il suffirait d'en rajouter beaucoup dans un produit pour qu'il soit estampillé suisse.
Une bière, composée essentiellement d'eau helvétique et de houblon ou de malt étranger, ne pourrait pas être déclarée suisse, selon cette proposition qui a suscité le courroux des brasseurs.
Les autorités font marche arrière
Le gouvernement est prêt à revoir sa copie, a confirmé mardi l'Office fédéral de l'agriculture. Il devrait adopter l'ordonnance définitive à l'automne.
L’eau sera prise en considération lorsqu’elle constitue une part déterminante d’une boisson, comme c'est le cas notamment pour la bière.
ats/rens