Les jeux et les produits pour le ménage et la voiture sont provisoirement exclus dans vingt bureaux de poste. Toutefois, les clients pourront toujours acquérir des prestations administratives, des assurances et des offres en télécommunications.
Ils pourront également se procurer des livres, de la papeterie ou des cartes-cadeaux, détaille jeudi La Poste dans un communiqué.
L'abandon du "bric-à-brac" exclu
L'ex-régie fédérale tirera ensuite les conclusions de cet essai et remodèlera son assortiment en conséquence. Mais pas question de faire une croix sur les produits tiers: le test doit justement permettre de renforcer leur acceptation auprès des clients et du monde politique.
Certains politiciens, à l'instar de Rudolf Joder (UDC/BE), exigent que La Poste se concentre sur son objectif entrepreneurial "au lieu de vendre toujours plus de bric-à-brac". L'élu bernois avait déposé une initiative parlementaire en ce sens. Cette dernière est restée sans suite.
ats/rens
Grande importance des produits tiers dans les recettes de La Poste
Le géant jaune tient aux articles controversés. Il vend depuis 14 ans des produits tiers.
Le chiffre d'affaires tiré de cette offre a atteint 508 millions de francs l'an dernier, soit près d'un tiers des recettes de la division des offices postaux et de la vente. Le service universel dépend donc fortement de ces revenus, souligne La Poste.
Sept offices romands concernés
Le projet pilote a débuté le 7 avril à Genève et à Zurich et s'achèvera à la fin de l'été.
Il n'a aucune influence sur les collaborateurs, assure le géant jaune.
Les autres bureaux romands participants se trouvent à Gland (VD), Meyrin (GE), Porrentruy (JU), Sion et deux à Lausanne.