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L'islamisme radical a pesé sur le travail du Ministère public en 2014

Des militants djihadistes photographiés en mars 2014. [EPA/Keystone - Mohammed Saber]
Une vingtaine d'enquêtes contre le djihadisme ouverte en Suisse en 2014 / Le 12h30 / 2 min. / le 17 avril 2015
Avec une vingtaine de procédures pénales liées au djihadisme actuellement en cours de traitement, l'islamisme radical a alourdi le travail du Ministère public de la Confédération l'an dernier.

"La Suisse n'a pas représenté l'an dernier une cible privilégiée des organisations terroristes", tempère le MPC. Néanmoins, des thèmes tels que l'"Etat islamique" ou le "tourisme djihadiste" ont pesé sur le travail du Ministère public de la Confédération en 2014, écrit-t-il dans son rapport de gestion 2014.

La vingtaine d'enquêtes concernent des affaires menées contre un ou plusieurs prévenus accusés de soutien à une organisation criminelle.

Une condamnation marquante

Le MPC affirme que la condamnation l'an dernier par le Tribunal pénal fédéral de deux frères kurdes originaires d'Irak "a marqué un jalon dans la lutte contre le terrorisme islamique".

Dans le domaine du crime organisé, la présence possible d'organisations mafieuses italiennes en Suisse a également retenu l'attention de l'autorité de poursuite pénale de la Confédération. L'étroite collaboration avec les autorités anti-mafia italiennes a permis l'arrestation de membres présumés de la 'Ndrangheta.

ats/gchi

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25 actes d'accusations transmis à Bellinzone

Au total, le Ministère public de la Confédération indique avoir transmis 25 actes d'accusation au Tribunal pénal fédéral à Bellinzone.

Parallèlement, l'entraide judiciaire connaît un accroissement significatif puisque 210 procédures sont en cours contre 175 l'année précédente.

Le Suisse arrêté à Zurich en détention

Le Suisse de 25 ans arrêté le 7 avril dernier à l'aéroport de Zurich est actuellement en détention provisoire, a indiqué le Ministère public. Lors de son arrestation, il se préparait à s'envoler vers Istanbul afin de rejoindre les zones de conflit en Irak ou en Syrie

Le Tribunal des mesures de contrainte a en effet décidé, peu après son arrestation, de prononcer sa mise en détention pour une durée de 14 jours. L'homme est accusé d'être associé à un groupe interdit, tels que Al-Qaïda ou le groupe Etat islamique, ainsi que de soutenir une organisation criminelle.