Après avoir écouté des défenseurs des deux points de vue, le comité central réuni vendredi à Fribourg est "arrivé à la conclusion qu'une extension du diagnostic préimplantatoire conduirait à une distinction entre vie précieuse et vie de moindre valeur".
La décision a été prise par 36 voix contre 25 à l'issue d'une "discussion animée", écrit le parti. "Le diagnostic préimplantatoire encourage une évolution éthique et sociopolitique de la société que l'UDC ne peut pas soutenir", précise-t-il.
Texte sur les bourses "inutile"
L'autre objet sur lequel l'UDC a pris position a suscité moins de débat: l'initiative sur les bourses d'études a été balayée à l'unanimité. Le parti juge le texte de l'Union des étudiants de Suisse (UNES) "totalement inutile".
"Les auteurs de l'initiative n'ont jamais réussi à prouver qu'il y avait un dysfonctionnement. Dans aucun autre pays au monde, les études sont aussi bon marché et en même temps d'un niveau qualitatif aussi élevé qu'en Suisse", juge l'UDC.
ats/asch
Non aux deux autres objets
En vue de l'assemblée des délégués qui se déroule samedi à Fribourg, le comité central leur a recommandé dans la foulée de rejeter l'initiative pour un impôt sur les successions. Il avait déjà adopté un mot d'ordre négatif sur la révision de la loi sur la radio et la télévision, également soumise au verdict du peuple le 14 juin.
Craintes de l'Usam pour les PME
L'Union suisse des arts et métiers (Usam) dit non à l'initiative visant à imposer les successions. Selon elle, ce texte serait nuisible aux PME qu'elle représente. Dans la foulée, l'Usam a indiqué qu'elle rejetait l'initiative sur les bourses d'études, également en votation le 14 juin.
A l'instar de la révision de la loi sur la radio-télévision, contre laquelle l'organisation faîtière avait lancé un référendum, un impôt sur les successions serait nuisible aux petites et moyennes entreprises (PME), justifie l'usam vendredi dans un communiqué.