La Suisse fait partie d'un petit nombre de pays dont les dépenses militaires étaient en hausse l'année dernière, a critiqué l'organisation. Au regard de l'année précédente, le volume des exportations d'armes a également augmenté de "manière significative".
Elle alimente ainsi les conflits dans le monde et "gagne une fortune" en fournissant des armes, a déclaré devant les quelque 50 participants, la secrétaire du GSsA, Meret Schneider, citée dans le communiqué.
"La Suisse alimente les conflits dans le monde et gagne une fortune avec la fourniture d’armes et les investissements. Cela doit s’arrêter immédiatement!" a lancé la secrétaire du GSsA Meret Schneider.
Gaël Klein/fme avec ats
Pas favorable à la formation de recrues en collaboration avec l’Autriche.
Le Groupe pour une Suisse en Armée n’est pas favorable à la formation de recrues en collaboration avec l’Autriche.
Ce projet-pilote annoncé la semaine passée à Berne devrait se dérouler l’année prochaine sous la forme d’un exercice de trois à quatre semaines au terme de la formation de base.
Interrogée sur la question en marge de l’assemblée générale, Amanda Gavilanes, a précisé qu’elle ne soutenait pas une telle démarche.
L'achat de drones israéliens rejeté
Le projet d’achat de drones israéliens par la Confédération était aussi au coeur des débats de l’assemblée. Les militants vont poursuivre leur travail de lobbying dans les coulisses du Conseil national pour empêcher cette acquisition.
Pour le GSsA, pas question non plus que la Suisse ne tombe dans une spirale sécuritaire, en dépit des attentats du début de l’année en Europe.