Cette rencontre de haut niveau qui réunissait directeurs généraux et hauts fonctionnaires concernés par le dossier suisse est assez inhabituelle à Bruxelles, mais l’arrivée de nouveaux commissaires a provoqué un peu de flottement.
Par exemple, l’Espagnol Miguel Arias Canete a ouvert des portes sur le dossier électrique qui ont fait tousser les spécialistes suisses.
Ligne officielle à suivre
De même, le nouveau commissaire Jonathan Hill et son entourage ont récemment accepté le principe de discussions exploratoires sur les services financiers. Le genre de flexibilité communautaire dont les négociateurs suisses ont toujours été friands.
La réunion de ce matin a donc été l’occasion de resserrer les boulons et de réaffirmer la ligne officielle. "Les Suisses doivent d’abord faire leurs devoirs sur la libre circulation avant que l’on ne leur donne quelque chose", explique une source européenne. Une porte-parole de la Commission renvoie officiellement à la ligne stricte définie en décembre par les 28 Etats-membres.
Romain Clivaz/Isabelle Ory/Sebastian Ramspeck/RTS Bruxelles