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Trop de secrétariats d'Etat négocient avec l'UE, reconnaît Didier Burkhalter

Didier Burkhalter à Bruxelles le 12 mai 2014. [AFP - Georges Gobet]
Trop de secrétariats d'Etat négocient avec l'UE, reconnaît Didier Burkhalter / Forum / 11 min. / le 30 avril 2015
La remise au pas de la Suisse par la Commission européenne n'inquiète pas le conseiller fédéral Didier Burkhalter, qui reconnaît qu'il faudra à un moment donné centraliser côté suisse les négociations avec l'UE.

La  Commission européenne a durci le ton face à la Suisse, la semaine dernière. Plus question de conclure un quelconque accord avec la Confédération avant de régler l'épineux dossier de la libre circulation. Même des accords transitoires sont désormais en suspens.

>> Lire : Les députés européens durcissent le ton sur la libre circulation

Sur la position de l'Union européenne qui exige de la Suisse qu'elle règle la libre circulation des personnes et le cadre institutionnel de la voie bilatérale, Didier Burkhalter, interrogé dans Forum, répond: "ça n'est pas nouveau, ce qui était nouveau c'était qu'il y avait quand même une évolution possible sur d'autres dossiers." Il précise encore que "ça ne veut pas dire que nous devons changer notre position et commencer à paniquer."

Critique acceptée

Le conseiller fédéral a dit accepter la critique sur la méthode utilisée par la Suisse de négocier par le biais de trois secrétariats d'Etat. "Objectivement, on n'a pas réussi, je le reconnais et je pense qu'à un moment donné ce sera nécessaire en effet d'avoir une concentration d'une négociation globale."

"Cette organisation avec différents départements qui ont essayé d'avancer de manière très pragmatique a failli marcher", relève Didier Burkhalter Et d'ajouter: "On n'en est pas là, mais si on arrive à devoir véritablement faire des arbitrage sur plusieurs domaines en même temps, alors évidemment, il faudra encore plus centraliser."

lgr

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