Au dam du gouvernement et de la gauche, la Chambre basse du Parlement s'est contenté d'améliorer l'échange d'informations entre les autorités.
En Suisse, chaque vache, chaque voiture, chaque chien ou chaque livre de bibliothèque est enregistré, alors qu'on ne connaît même le nombre d'armes à feu en circulation, s'est indignée Chantal Galladé (PS/ZH) au nom de la commission.
Au vu des drames qui continuent de défrayer la chronique, il est temps de corriger la situation, a quant à elle martelé la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga, soulignant que les directeurs cantonaux de police avaient demandé des mesures depuis longtemps.
"Monstre bureaucratique"
Les représentants du lobby des armes son à l'inverse montés au créneau pour fustiger l'enregistrement obligatoire de toutes les armes non déclarées. Pour Jakob Büchler (PDC/SG), cette obligation produirait un monstre bureaucratique.
Les Suisses ne veulent pas d'un registre des armes, a assuré Walter Müller (PLR/SG), en rappelant le refus de l'initiative "pour la protection contre la violence des armes" en 2011.
ats/kg