Pour faire face au nombre croissant de civilistes, le Conseil fédéral proposait de leur permettre de surveiller les récréations, de donner un coup de main lors des devoirs, pendant les repas, à la conciergerie ou en période de camps scolaires. Les cantons et les communes seraient libres de faire ou non appel à eux dans ce domaine.
La proposition du gouvernement a été soutenue par la gauche, les Vert'libéraux et le PBD. Pour certains, elle permettrait aux enseignants de se concentrer sur les activités pédagogiques.
Combler le manque d'enseignants
La majorité de droite a craint qu’une telle extension serve à la longue à combler le manque de personnel enseignant. Si la majorité des cantons salue cette extension, c'est qu'ils pourront faire des économies, a estimé Thomas Hurter (UDC/ZH).
"Les civilistes ne remplaceront pas les enseignants", a assuré le conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann. Et, comme dans tous les autres domaines d'activité du service civil, les affectations dans les écoles ne devraient pas provoquer de distorsions sur le marché.
ats/fme