Voilà plus d'une semaine que des précipitations exceptionnelles ont frappé la Suisse romande, provoquant des inondations en plusieurs endroits, notamment à Saint-Gingolph (VS) et aux abords de l'Arve à Genève.
Les dégâts, parfois très importants, posent la question du dédommagement par les assurances. D'autant plus que ces événements climatiques extrêmes s'annoncent de plus en plus fréquents, réchauffement climatique oblige.
Crues meurtrières
Entre 1972 et 2014, les intempéries ont coûté 13,692 milliards de francs, selon les chiffres de l'Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL).
L'année 2005 est de loin la plus catastrophique, avec un total de 3,1 milliards de francs de dommages, dont 2,5 milliards rien que pour les crues du 21 au 23 août, qui avaient fait sept morts.
Cantons alpins très touchés
En répartition cantonale, c'est le canton de Berne qui a été le plus touché par les intempéries depuis quarante ans avec un total de 3,03 milliards de francs. Il devance le Tessin (1,88 milliard) et le Valais (1,69 milliard).
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Méthode de calcul
L’Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL) collecte systématiquement depuis 1972 les informations sur les dommages liés aux intempéries.
Sa banque de données contient des informations sur les dommages provoqués par les crues, les coulées de boue, les glissements de terrain. Depuis 2002, elle intègre aussi les éboulements et les chutes de pierres.
Les dégâts causés par les avalanches, la pression de la neige, les séismes, la foudre, la grêle et les tempêtes ne sont pas pris en compte dans les évaluations.