Dans le cadre de l'émission Forum, Claudine Esseiva a fait savoir qu'elle estimait que Christa Markwalder n'a "rien fait de grave". Elle juge que sa colistière pour les prochaines élections fédérales est actuellement la cible d'une campagne médiatique qui oblige les libéraux-radicaux à faire bloc jusqu'à la séance du bureau du Conseil national, attendue le 1er juin prochain.
"Pas de dégâts" provoqués par son interpellation
Empêtrée dans une affaire de violation du secret de commission pour avoir transmis des documents confidentiels à une lobbyiste qui oeuvrait pour le pouvoir kazakh, Christa Markwalder subit des attaques pour des actes qui "n'ont pas fait de dégâts", plaide en outre Claudine Esseiva.
La secrétaire générale des femmes PLR ajoute que d'autres parlementaires n'ont dans le passé pas été inquiétés dans des situations similaires. Dans cette affaire, on peut se demander si on en ferait autant avec un homme, s'interroge encore Claudine Esseiva.
Mais le genre ne fait pas tout, concède Claudine Esseiva. Le "profil fort" de la première vice-présidente du Conseil national joue également un rôle dans cette "tempête en année électorale" provoquée par des "ennemis qui veulent mettre un bémol au succès du PLR ces derniers mois".
jzim