Contrairement à ce que l'on pourrait croire, tous les étudiants ne sont pas pour l'initiative de l'UNES, a indiqué Simon Scherrer, président du comité "d'étudiants contre l'initiative sur les bourses d'études".
Le comité est composé d'étudiants provenant de l'EPFZ, des universités de Zurich, St-Gall et Berne, de plusieurs HES et de l'Ecole hôtelière de Thoune. Ils sont tous liés au nouveau parti de l'indépendance up! lancé en 2014 en Suisse alémanique par d'anciens membres du PLR.
Quatre défauts
Pour eux, l'initiative souffre de 4 défauts majeurs. Le montant des bourses (16'000 francs au minimum par an, selon l'initiative) n'incite pas les étudiants à travailler. Deuxièmement, l'initiative empêche les cantons de mener leur propre politique.
Troisièmement, le texte occasionnerait des coûts supplémentaires de 500 millions de francs pour les cantons. Enfin, l'initiative limiterait aussi les actuelles possibilités de soutiens financiers privés aux étudiants, selon le comité.
ats/fisf
Un impôt fédéral direct plus élevé?
Il va de soi que personne ne doit être écarté des études pour des raisons financières, souligne le comité d'étudiants contre l'initiative sur les bourses d'études. Mais les étudiants doivent contribuer plus directement aux coûts.
Le comité propose de maintenir le système actuel des bourses, mais les étudiants devraient rembourser les montants perçus une fois les études terminées en payant un impôt fédéral direct plus élevé.