En cas d'acceptation, près de quatre milliards de francs seront versés à la prévoyance vieillesse, ce qui renforcera l'AVS.
"Si cet argent ne vient pas des recettes d'impôt sur les successions, les entreprises subiront inéluctablement une charge supplémentaire", a averti l'entrepreneuse et conseillère nationale zurichoise du PS, Jacqueline Badran.
Selon elle, les sociétés n'auront alors que deux solutions: payer des cotisations AVS plus importantes sur les salaires ou assumer une TVA plus élevée.
Réductions pour les entreprises familiales
"L'initiative est favorable aux entreprises familiales. Celles-ci bénéficieront de réductions grâce à une exonération importante et un taux d'imposition plus bas. Et la vente de telles sociétés ne sera plus favorisée", soutient Markus Wenger, membre du Grand Conseil bernois sous la couleur du parti évangélique et copropriétaire d'une firme de fabrication de fenêtres à Spiez (BE).
ats/ebz