Invité dimanche soir dans Forum, Jean-Pierre Méan estime que le durcissement législatif en matière de corruption privée serait un premier pas dans la bonne direction.
Mais l’ancien président de Transparency International Suisse ne se fait pas d’illusions: "Il ne faut pas s’attendre à un nombre très important de poursuites pour corruption privée", prévient-il. Car les investigations en la matière sont complexes et les preuves difficiles à établir.
Deux faiblesses
Jean-Pierre Méan relève deux autres faiblesses dans le dispositif anti-corruption suisse: l’absence de protection des donneurs d’alerte, qui dissuade les employés de dénoncer des pratiques illégales au sein de leurs entreprises; et l’opacité autour du financement des partis politiques et des revenus des parlementaires, qui peut renforcer le poids des lobbys.
Mehmet Gultas/lan