"C'est une excellente nouvelle", a assuré à la BBC le président de la fédération anglaise (FA) Greg Dyke, qui a passé "une belle après-midi" après l'annonce de la démission de Sepp Blatter de la tête de la FIFA.
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Le Néerlandais Michael van Praag, ancien candidat à la succession du dirigeant suisse, a lui aussi salué "une très bonne nouvelle". Il a toutefois affirmé n'avoir pas encore décidé s'il se présenterait pour succéder à Sepp Blatter.
"Le monde du football a été fortement ébranlé ces derniers jours. C'est une sage décision qui permettra je l'espère à la FIFA de retrouver sa sérénité", a de son côté affirmé le ministre français des Sports Patrick Kanner. "Ce n'est pas plus mal", a ajouté sur RTL le président de la fédération française Noël Le Graët.
"Un grand effondrement"
"Dans le cas de nouvelles élections, le prince Ali est prêt", a déclaré Salah Sabra, vice-président de la Fédération jordanienne de football, présidée par le prince Ali, ajoutant que le prince était prêt aussi "à prendre la présidence dans l'immédiat si on lui demande".
"Nous étudions actuellement la situation juridique à la présidence de la FIFA" qui a "perdu, selon lui, sa légitimité", a ajouté Salah Sabra, estimant que la démission de Blatter était "un grand effondrement".
"Une décision courageuse"
Quant à Michel Platini, président de l'UEFA qui avait appelé à voter contre Sepp Blatter, il a estimé que cette démission est "une décision difficile, courageuse, et c'est la bonne décision".
Vendredi, peu après sa réélection, Sepp Blatter avait affirmé dans un entretien exclusif à la RTS qu'il ne démissionnerait pas. "Démissionner ça voudrait dire que je suis fautif, or je lutte depuis quatre ans contre toute corruption", avait-il déclaré.
agences/gchi
Pas de conséquence sur l'enquête suisse
"La démission de Joseph Blatter n'a pas d'incidence sur la procédure pénale" en cours, a annoncé mercredi le procureur général suisse, soulignant que Sepp Blatter n'avait à ce stade "pas le statut de prévenu".
Le porte-parole du procureur, André Marty, a par ailleurs affirmé qu'à ce stade Sepp Blatter n'a pas été interrogé ou entendu par les autorités suisses mais qu'il pourrait l'être "à tout moment" si besoin est.
Quant au gouvernement helvétique, il a déclaré qu'il ne s'exprimerait sur la démission du dirigeant de la FIFA.
Le Conseil fédéral ne réagira pas à la démission annoncée de #SeppBlatter, dit @BR_Sprecher #FIFAgate @RTSinfo
— Pietro Bugnon (@PietroBugnon) 2 Juin 2015